Dans les coulisses de...
Retro Game One – Game One
Inauguration d’une toute nouvelle rubrique sur FanKulture : Dans les Coulisses de… Nous espérons qu’elle fera plaisir au plus grand nombre d’entre vous.
Début février 2014, pour ce baptème, nous avons choisi une émission que nous apprécions tout particulièrement : Retro Game One.
Nous vous proposons d’en découvrir les coulisses. Nous avons ainsi pu vivre les enregistrements de plusieurs numéros.
Rendez-vous vendredi 21 mars pour le lancement des nouveaux épisodes : 3 nouvelles émissions chaque vendredi du 21 mars au 11 avril sur Game One.
Cette émission, consacrée au retrogaming et présentée par Marcus (Marc Lacombe), existe depuis octobre 2007 pour tous les passionnés de jeux vidéos des années 70 aux années 2000, en passant bien entendu par les 80’s avec des jeux aussi emblématiques que Mario Bros, les 90’s avec Sonic.
Les nouveaux épisodes, 15 dans leur totalité ont été tournés depuis le début de cette année. Ils seront diffusés dès vendredi 21 mars, à raison de 3 émissions chaque vendredi dès 22h15 sur Game One.
Nous sommes accueilli par Mathias Lavorel (qui est en charge de l’écriture des scénarios de l’émission) qui nous présente le studio de l’émission, la loge de maquillage, et la régie.
Les tournages s’effectuent sur un fond vert afin de pouvoir incruster le décor emblématique de l’émission dont le logo au sol n’est pas sans rappeler celui d’Atari dont on retrouve les consoles sur le mur aux côtés des visuels des consoles Sega et Nintendo… Un seul plan caméra sur chaque séquence tournée. Un écran de contrôle avec l’incrustation active permet de vérifier que tout est calé.
Après l’arrivée de l’équipe, une première répétition des textes et un premier passage au maquillage est programmé (d’autres suivront selon les thèmes et costumes choisis). D’autres arriveront au fil des émissions et selon les personnages joués par Marcus et Pierre. Ensuite sans perdre de temps la mise en place est étudiée et de la mécanique est testée avant chaque enregistrement. Une émission fait environ 15 minutes. Elle est constituée de plusieurs scènes différentes et de plateaux permettant les lancements de sujets.
Pour cette nouvelle saison, le début des années 2000 sera mis à l’honneur, ainsi que Castelvania, Pokemon, Metroïd, etc.
Pierre Boulay, réalisateur de l’émission, au début ne jouait pas.
Il nous a expliqué qu’il tient à présent des rôles décalés car les stagiaires n’étaient pas assez crédibles, trop jeunes, etc. et il hérite des rôles assez trash si on peut dire.
Par exemple déguisé en Evelyne Thomas dans la nouvelle saison avec une version de C’est mon choix (très) revisitée avec des témoins des plus étranges dont un Mario Bros 2D incarné par Marcus alias Marius pour l’occasion.
Pour une autre séquence, un décor de bureau avec 2 geek est mis en place. Pour tenir le rôle des 2 jeunes : Marcus et Pierre. Au dernier moment l’équipe à réussi à trouver un ancien écran d’ordinateur, des objets dans les bureaux de la chaîne.
Dans le couloir un atelier fabrication de Gameboy s’est monté et ce sont des 10 aines de fausses consoles qui ont vu ainsi le jour pour une scène à venir avec des élèves d’une chorale très particulière.
Cette émission, est vraiment réalisée dans la bonne humeur, chaque personne qui y participe, donne son avis. Les figurants sont des collègues de la chaîne, comme ceux que l’on peut voir lors de la séquence des choristes.
Tout le monde joue le jeu dans une bonne ambiance qui reste studieuse afin de pouvoir enregistrer chaque jour trois émissions.
Interview de Marcus pour FanKulture.com
FanKulture : Comment est venue l’idée de cette émission ?
Marcus : On a commencé Retro Game One en 2006 (2007 en fait). A la base sur Game One, on avait une autre émission qui parlait de vieux jeux video qui s’appelait Mémoire vive, qui était faite par Alex Pilot et Jean Monset. Ils avaient filmé plein de jeux qu’ils présentaient comme ça tel quel. Il n’y avait pas de présentateur, c’était juste des images de jeux pures et dures avec des commentaires dans des bulles qui s’affichaient : « ce jeu est crée en telle année », « il est connu pour telle ou telle raison, etc ».
On avait toutes ces émissions qui dataient deja de 4/5 ans. On voulait les récupérer pour utiliser des images et pour les destiner à un plus grand public. Car là ça ne parlait qu’aux nostalgiques, aux gens qui avaient connu ces jeux et qui retrouvaient le jeu tel qu’il etait avec le son etc, mais ça ne concernait que peu de gens finalement.
Et nous, on s’est dit, on va faire des petits plateaux rigolos pour resituer le jeu dans son contexte, dans son époque, et puis apporter ça aux plus jeunes, aux gens qui ont 10/15 ans et qui n’ont pas connu tous ces vieux jeux. L’idée de base c’était ça : récupérer Mémoire vive pour en faire quelque chose de plus grand public.
FanKulture : Comment se passe l’écriture des émissions ?
Marcus : Alors tout dépend des épisodes, au tout début j’étais tout seul à écrire, après il y a eu Mathias. On a écrit à 2. On se répartissait les épisodes, un épisode chacun en gros. Parfois on en faisait ensemble.
Depuis quelques années, c’est juste Mathias qui écrit car je n’ai plus le temps d’écrire. On se met d’accord en début d’année sur les jeux qu’on a envie d’aborder, les thématiques qu’on va aborder, l’angle sous lequel on va les aborder et ensuite Mathias écrit. Là, par exemple, il a fini la dernière émission hier soir. C’était vraiment au dernier moment. De toute façons on a entièrement confiance en Mathias. Même si c’est au dernier moment, je sais que ce sera bien.
Après on se retrouve ici sur le plateau, tout le monde participe. C’est ça qui est vraiment génial. On a un scripte de base et on en rajoute au fur et a mesure, chacun avec une petite blague, une connerie, un costume rigolo… Et tout ça prend forme , pour nous c’est fabuleux à faire, c’est génial.
FanKulture : Quels sont les rythmes de tournages de Retro Game One ?
Marcus : Alors là ça fait 2 ans qu’on avait pas tourné de nouvelle émission, donc a enfin un budget pour tourner de nouvelles émissions. On en a 15 de prévu. En une journée, on tourne 3 émissions. Sachant qu’il faut à peu près une journée pour écrire une émission déjà, ensuite il y a aussi la post prod : il faut faire la voix de l’émission, rajouter des effets spéciaux, des bruitages… Mais pour le tournage en soi, on arrive à tourner 3 émissions de 10 min. Beaucoup de changements de costumes…
Les tournages s’échelonnent en fonction des emplois du temps d’un peu tout le monde. Dans les 2 mois qui viennent on va faire 4 ou 5 sessions de tournages.
Donc en gros le temps pour faire 3 émissions c’est une journée.
FanKulture : L’équipe est composée de combien de personne ?
Marcus : il y a beaucoup de monde, on est plus d’une quinzaine je pense au final. Il y a des ingénieurs son, des techniciens, des cadreurs. Il y a toute une équipe.
Et ce qui est génial c’est que chacun ne se contente pas de son rôle. Tout à l’heure on a fait les choristes, tout le monde était là pour participer… l’ingé son, l’électricien… même des bureaux. On est allé rafler des gens dans les bureaux qui n’ont rien à voir avec l’émission mais qui l’aiment bien et qui sont contents de faire une petite apparition.
FanKulture : Merci Marcus
Découvrez l’interview vidéo de Marcus :
Galerie photo
Actualités
3 nouvelles émissions chaque vendredi du 21 mars au 11 avril 2014 sur Game One.
Découvrez les thèmes de chaque émission ci-dessous
21 mars : 2001, 2002 et 2003
28 mars : 2004, 2005, et Saga Castelvania
4 avril : Saga Metal Slug, Saga Metroïd et Saga Pokemon
11 avril : la Xbox, la Gamecube et les Consoles Maudites
18 avril : La menace extra-terrestre, les jeux vus du ciel par Yann Marcus Bertrand
et la dernières EM3 : Les Sopranos du Jeu Vidéo
Texte Angélique L.
Photos © AWcreation pour FanMusik
Nous tenons à remercier toute l’équipe de Retro Game One
dont Marcus, Mathias, Pierre, ainsi que Jean-Christian pour leur accueil.
Marcus est animateur de plusieurs émissions consacrées aux Jeux Vidéos, il est également co-auteur de livres consacrés aux Jeux Vidéos comme Nos Jeux Video 70-90 (Hors Collection), Les 1001 jeux vidéos…
Retrouvez toutes son actualité sur sa Page Facebook Officielle.
site officiel de Game One : gameone.net
Dans les coulisses de...
La Grande Saga des Héros de votre Enfance, le 9 septembre sur TMC !
Rendez-vous mercredi 9 septembre à 20h45 sur TMC pour découvrir un tout nouveau documentaire : La Grande Saga des Héros de votre Enfance.
Nous vous invitons à découvrir les photos de plusieurs intervenants dans ce documentaire ainsi que l’interview de Ludovic Lestavel, producteur et co-réalisateur, qui nous dévoile les coulisses de ce documentaire !
Présentation
La Grande Saga des Héros de votre Enfance vous propose de revenir sur trois décennies de programmes jeunesse cultes qui ont changé l’histoire de la télévision. L’île aux enfants, Récré A2, Croque vacances, Le Club Dorothée, Les Minikeums, … mais aussi Les mystérieuses cités d’or, Ulysse 31, Inspecteur Gadget, … des émissions de télévision et des héros qui ont marqué à jamais les esprits de millions de téléspectateurs. Quels étaient les secrets de fabrication des émissions pour enfants les plus célèbres du petit écran ? Comment ont été créés les plus grands dessins animés et les séries pour ados les plus cultes des années 70 aux années 2000 ?
Dorothée, Chantal Goya, Douchka… Qui sont vraiment ces artistes qui ont rempli des centaines de salles de concerts et fait rêver des millions d’enfants ?
La Grande Saga des Héros de votre Enfance, ce sont des images cultes, des moments inoubliables, du rire et des émotions de 7 à 77 ans.
Galerie photos
Interview
Nous avons interviewé Ludovic Lestavel, producteur et co-réalisateur du documentaire afin qu’il nous dévoile comment s’est passé la réalisation, la rencontre avec les intervenants…
FanKulture : Comment est venue l’idée pour ce documentaire et pourquoi ?
Ludovic Lestavel : L’idee du documentaire est venue après avoir fait l’année dernière celui sur le Club Dorothée pour D8. L’idée était de parler du même sujet en explorant davantage les années et surtout plein d’émissions sur plusieurs décennies. Effectivement le Club Dorothée a marqué une génération mais il y a aussi d’autres émissions qui ont marqué d’autres générations, et parfois même la même génération que celle du Club Dorothée. Je trouvais cela intéressant de brosser une période beaucoup large sur 30 ans : on commence en 74 avec casimir et on termine au début des années 2000 avec les Minikeums.
FanKulture : En combien de temps s’est déroulée la réalisation ?
Ludovic : de février à juin, soit 5 mois entre la préparation et la finalisation.
FanKulture : Et pour les archives ?
Ludovic : La recherche des archives a été un vrai parcours du combattant. L’INA a les droits de beaucoup d’émissions comme L’Île aux enfants ou Croque Vacances par exemple. Mais en revanche, il y a plein d’autres images qui ne sont pas à l’INA. Ce qui a été le plus compliqué, ce n’est pas tant de retrouver les images des émissions TV, mais c’est de retrouver les ayants droits des dessins animés.
On parle aussi dans le documentaire des dessins animés en co-production à l’initiative française, ce sont donc surtout les créations d’Albert Barillé ainsi que celles de Jean Chalopin et Bernard Deyries. Retrouver les droits pour ces programmes a été assez compliqué mais nous y sommes arrivés. Certains dessins animés avaient été revendus à d’autres sociétés un peu partout dans le monde…
FanKulture : Vous avez réalisés des interviews des figures emblématique de l’animation et des programmes de jeunesse, comme Jean Chalopin, Bernard Deyries mais aussi Christophe Izard et Yves Brunier pour Casimir ou encore Claude Pierrard. Comment avez-vous réussi à les convaincre, ont-ils accepté facilement car certains sont très rares ?
Ludovic : oui tout ceux qui apparaissent dans le documentaire ont accepté sans difficulté, même ceux qui n’avait pas participé à des émissions depuis longtemps comme Claude Pierrard. Ce sont des gens qui ont changé de vie pour certains, ils ont tourné une page, mais ils sont très contents qu’une génération s’intéresse à leurs émissions et programmes. Bernard Deyries, était particulièrement touché de rencontrer toute une équipe de 35/40 ans (celle du documentaire). On a vraiment ressenti cela avec lui.
FanKulture : Olivier Quéméner a réalisé avec vous les interviews à travers la France, beaucoup de travail de recherche également, puis dérushage et réalisation avec Joelle Martinez.
Ludovic : ça a été un travail d’équipe. J’ai travaillé avec Olivier sur toute la préparation, les recherches de contacts, les recherches d’archives et les interviews.
Et ensuite, la réalisation du documentaire s’est faite avec Joelle Martinez avec qui j’avais déjà fait plusieurs documentaire l’an dernier notamment celui du Club Dorothée.
FanKulture : Que va apporter ce documentaire par rapport aux précédents ?
Ludovic : Il y a, par exemple, des programmes qui n’ont jamais été évoqués avant, ainsi que des dessins animés. Il y a eu effectivement des sujets sur L’Île aux enfants ou Croque vacances, mais c’est vraiment une première qu’un programme couvre une telle période de la télévision sur ce sujet.
FanKulture : Que réponds-tu aux gens qui disent : encore un documentaire nostalgique ?
Ludovic : Je leur réponds que c’est vrai et en même temps c’est l’air du temps de la télévision d’aujourd’hui : c’est la nostalgie, c’est aussi reprendre des programmes pour en faire des remake. C’est de faire des documentaires…
Après, moi, je ne trouve pas que c’est surfer sur la nostalgie. Un documentaire ça parle de l’histoire. Quand Stéphane Bern fait un documentaire sur Louis XIV, on ne dit pas qu’il fait de la nostalgie. Je ne le vois pas comme ça. Au contraire, je trouve intéressant d’en parler aujourd’hui parce que c’est vraiment une télé vision qui n’existe plus. Pour moi, ça représente les années 80, même si ça va au delà. Ce documentaire représente vraiment la télévision des années 80, qui n’existe plus aujourd’hui et donc les programmes jeunesses, qui, aujourd’hui sont déshumanisés.
Je trouve cela intéressant de montrer cette période qui peut rendre les gens nostalgiques mais c’est intéressant de faire découvrir ce monde-là qui n’existe plus à la télévision de nos jours.
Bande annonce du documentaire sur TMC
FanKulture : bien sûr Dorothée sera présente dans ton documentaire avec Récré A2 et le Club Dorothée, apprend-t-on de nouvelles choses ?
Ludovic : Il y a un sujet qu’on n’avait pas abordé avec les personnes concernées dans le documentaire précédent sur le Club Dorothée. On avait parlé de Marotte et Charlie, sauf qu’on avait pas eu l’autre côté du miroir et là. Pour Récré A2, on a eu la chance d’avoir l’interview de Marie Dauphin et Charlotte Kady. Elles ne s’étaient pas exprimés sur Recré A2 depuis qu’elles avaient arrêté l’émission. Nous étions ravis qu’elles acceptent de participer à ce documentaire. Elles ont toutes les deux réagit sur cette caricature de Marotte et Charlie. C’est une chose nouvelle dont il n’avait pas été question auparavant.
FanKulture : Il y a une anecdote originale, celle de Noëlla Dussart qui est partie du jour au lendemain.
Ludovic : en fait, c’est marrant car au cours des interviews, qu’on a eu parmi les personnes interviewées, plusieurs réactions à froid par rapport à des choses que ces artistes ont fait quand elles étaient jeunes comme Noëlla et Douchka, qui ont vraiment un recul aujourd’hui (c’était il y a 20 ans), par rapport à des réactions qu’elles ont eu a cette époque-là. Effectivement, Noëlla Dussart nous raconte comment elle a quitté du jour au lendemain les émissions jeunesse d’Antenne 2 et Douchka comment elle a quitté Disney. Avec le recul des années on se rend compte qu’elles n’auraient pas fait forcément la même chose aujourd’hui. Elles le reconnaissent.
FanKulture : Tu es de cette génération, cela a été difficile de faire un choix parmi les dessins animés, comment ce sont imposés les choix ?
Ludovic : On a décidé dès le départ de ne parler que des dessins animés qui sont des initiatives française. Il était une fois l’homme, c’est une production française avec des investisseurs étrangers, même choses pour la DIC. On parle aussi un peu des mangas (des animés en fait), qui avaient été les plus gros succès : Goldorak, Albator, Dragon Ball, Les chevaliers du zodiaque. Candy, on aurait adoré en parler mais à cause des problèmes de droits ce n’était pas possible, sinon elle aurait eu sa place.
FanKulture : Vous avez rencontré casimir en chair et en os, ça fait quoi ?
Ludovic : oui en chair et en mousse. C’était assez amusant car on a rencontré d’abord Yves Brunier, l’un des 2 papas de Casimir, chez lui dans son jardin. On était entrain de préparer les caméras et on a vu Casimir arriver. J’avoue que rencontrer casimir ça fait un drôle d’effet.
FanKulture : As-tu un souvenir de l’époque d’un dessin animé en particulier ?
Ludovic : une image qui m’avait beaucoup marqué : les personnages qui sont suspendus dans les airs dans Ulysse 31. C’est une image très forte. Je me demande si ça me faisait peur ou si ça m’impressionnait, je ne me souviens plus trop. C’était quand même osé de faire ça dans un DA. Je pense qu’on ne ferait plus cela aujourd’hui dans un dessin animé pour les enfants. C’est peut-être l’image qui m’a le plus marqué.
FanKulture : Qu’évoque pour toi en quelques mots, ou phrases ces émissions :
Casimir et L’ile au enfants
Ludovic : c’est un mélange d’émissions éducatives et divertissantes. Pour moi c’est vraiment la télévision des années 70, déjà visuellement, orange, vert… S’il y avait une image à garder des années 70 à la télévision ce serait L’île aux enfants.
Le village dans les nuages
Ludovic : pour moi c’est vraiment mon enfance. C’est le programme que j’ai eu le plus de plaisir à revoir car je ne l’avais jamais revu. J’ai redécouvert des choses dedans dont je ne me souvenais plus : des plans du réel, pris par dessous les nuages.
J’ai découvert aussi une chose, c’est Christophe Izard qui nous en a parlé, ça m’avait échappé enfant : c’était un programme qui reflétait la société qui évoluait, famille recomposé avec des enfants adoptés, des parents divorcés. C’était novateur à cette époque à la télévision, au tout début des années 80, et surtout pas dans les émissions pour enfants. C’est un éclairage qu’on met sur ce programme qui est intéressant.
Récré A2
Ludovic : Je vais en parler avec le recul des années. J’avais un souvenir d’un programme très divertissant et en retravaillant dessus, pour ce documentaire, je me suis rendu compte que c’était tout sauf ça. Il y avait évidemment un coté divertissant avec les dessins animés, Dorothée qui chantait, Cabu, etc mais il y avait un énorme côté éducatif, parfois un peu trop sérieux avec par exemple un cruciverbiste dans l’équipe…
Jacqueline Joubert, la directrice des programmes jeunesse d’Antenne 2, créatrice de l’émission, voulait que les enfants apprennent quelque chose en regardant les émissions pour enfants et ça c’est totalement louable, c’est très bien.
En revoyant les images d’archives, je me suis rendue compte que c’était parfois un peu glauque. C’est une émission inimaginable en 2015, même pour des émissions qui se veulent éducatives. C’est une télé d’un autre monde, d’une autre époque qui est complètement révolue. Mais Récré A2, ce sont les prémices du Club Dorothée parce qu’il y a énormément d’ingrédients de Récré A2 qu’on a retrouvé ensuite dans le Club Dorothée : l’équipe, les sketches, le côte divertissant.
Croque vacances
Ludovic : c’est un peu à l’image de Récré A2, une émission très didactique et très éducative en fait. Un côté un peu plus bon enfant, avec quand même un côté très sérieux. Une émission qui aujourd’hui n’existerait plus déjà par son animateur car on n’imagine plus un animateur comme Claude Pierrard pour une émission pour enfant et le côté éducatif qui a totalement disparu.
Vitamine
Ludovic : C’est Karen Cheryl et les débuts de Jacky sur TF1
Minikeum
Ludovic : je pense que ça a lancé l’ère de la télévision jeunesse d’aujourd’hui : la télé sans animateur
Club Dorothée
Ludovic : ça reste l’émission la plus emblématique. Même si L’Île aux enfants perdure depuis 40 ans, le Club Dorothée c’est quand même le Club Dorothée
FanKulture : A présent les dessins-animés
Les Mystérieuses Cités d’Or
Ludovic : je pense que c’est le plus beau dessin animé que j’ai vu de ma vie.
Il était une fois
Ludovic : je suis plus de la génération d’Il était une fois l’homme que la vie ou l’espace. C’est l’un des dessins animés de mon enfance qui m’a le plus marqué, déjà le générique avec cette musique incroyable m’a marqué à vie je pense. C’était éducatif et c’était extrêmement bien fait, je regardais ce programme sans me rendre compte que j’apprenais des choses. Je comprends que les héritiers d’Albert Barillé aient restauré ce dessin animé car il mérite de passer et repasser à la télévision, il n’a pas vieilli (dossier Il était une fois l’homme remastérisé / lien fanKulture)
Ulysse 31
Ludovic : je disais que c’était Les Mystérieuses Cités d’Or, le dessin animé préféré de mon enfance… Je me demande s’il n’était pas des fois dépassé par Ulysse 31. Je garderais à jamais le souvenir d’Ulysse diffusé par petite tranche de 5 min. C’était vraiment mon plaisir du soir quand j’étais enfant. Un dessin animé que j’ai redécouvert quand j’étais adulte et que je trouve toujours aussi bien produit.
Minipouss et Inspecteur Gadget
Ludovic : même créateurs que les dessins animés précédents mais ils m’ont moins marqué, c’est des choses plus légères. Je comprends qu’avec ce concept Inspecteur gadget soit multi remake, film, nouveau dessin animé en 3D. C’est un des personnages mythiques des années 80.
FanKulture : Avez vous d’autres projets de réalisation après ce documentaire ?
Ludovic : oui plusieurs qui sont encore à l’état de projet et qui découlent pour certains de ce documentaire.
Propos recueillis par Angélique L. le 3 septembre 2015
Photos AWcreation pour FanKulture.com
Olive Dlt
23 mars 2014 at 16h36
Tu es le Marcus suprême.
Emilie
21 mars 2014 at 20h03
Aaaaah Marcus <3
Plus sérieusement à part être jalouse et être triste de ne plus avoir Game one pour voir ce genre d'émission je trouve l'article vraiment super :D.
Bonne continuation et au plaisir de revenir sur le site